TASHKENT
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TASHKENT est la capitale, elle ne ressemble guère aux villes que nous venons de visiter : à la suite d'un tremblement de terre en 1966 elle a été reconditionnée par les soviétiques. Ils y ont tracé d'extra-larges avenues, créé de vastes parcs, construit des bâtiments imposants et créé un métro.

Nous avons beaucoup apprécié notre guide Niguina qui parle avec aisance un excellent français. Elle nous a bien renseignés sur les coutumes toujours en vigueur dans les familles ouzbèques et leur lente évolution. Par exemple l'obligation pour une femme de venir habiter chez ses beaux-parents si elle a épousé l'aîné des fils. Nous avons aussi appris le principe des berceaux ouzbeks : le fond comporte un trou où l'on place un petit pot. Le bébé est couché sur le dos, les fesses au-dessus du pot, attaché pour qu'il ne puisse pas se déplacer. On évite ainsi l'usage de couches la nuit et tant que le bébé reste couché (voir les photos). Niguina est aussi très curieuse d'apprendre de nouveaux mots, de nouvelles expressions pour perfectionner son français. Elle m'a beaucoup interrogé sur la fabrication des meubles : différences et avantages entre le MDF, le bois massif, le contre-plaqué, l'aggloméré ! Elle a obtenu une bourse de l'ambassade de France pour venir se perfectionner en juillet à Montpellier.

Nous avons visité avec elle un mausolée, une médersa du XVIe siècle toujours en activité, le musée des arts appliqués, une immense mosquée récente pouvant accueillir 5000 fidèles ! Rien de bien nouveau après les villes que nous venons de voir.

Nous avons surtout apprécié le grand marché central de TASHKENT où l'on trouve absolument tout : l'alimentation bien sûr... mais pas de poissons frais. Une boulangerie avec plusieurs fours. Mais aussi de nombreuses boutiques d'habillement, d'artisanat, d'outillage, de meubles (choix de berceaux). On nous fait goûter, on nous explique mais on n'insiste pas pour nous faire acheter. Le lendemain nous y sommes revenus seuls pour flâner et déjeuner. N'ayant plus notre chauffeur nous avons pris le métro qui nous a beaucoup rappelé ceux de Russie, en moins profond cependant. 1200 sums le billet soit 0,12€. Et pour rejoindre l'aéroport par taxi : 2,5€.

De ce voyage nous garderons un très bon souvenir pour l'accueil chaleureux que nous y avons eu et qui a compensé la déception des jours de pluie. Nous avons bénéficié d'un contact priviligié du fait qu'Hélène parle russe, nous avons suscité plus d'intérêt que le touriste lambda.