SAMARCANDE, ville mythique sur la route de la soie, doit sa grandeur à un certain Tamerlan qu'on appelle ici Amir Timour qui vécut au XIVe siècle. Guerrier redoutable il étendit sa puissance de l'Inde à la Turquie. Mais on se souvient surtout de lui pour son soutien au développement des arts et des lettres. Autre personnage important de SAMARCANDE, son petit-fils Ouloug Beg, le prince astronome, fit construire une médersa pour y enseigner des matières scientifiques, et le coran bien sûr. On lui doit aussi la construction en 1429 d'un monumental observatoire d'astronomie qui a permis de déterminer les coordonnées d'un millier d'étoiles avec une excellente précision..

Malheureusement nous découvrons SAMARCANDE sous la pluie, c'est pourquoi les photos sont ternes.

Le lendemain nous allons à SHAKHRISABZ la ville natale de Tamerlan. Nous atteignons sans difficulté un col où sont installés de nombreux commerçants proposant leur production : fromages, fruits secs, épices... Avant d'atteindre SHAKHRISABZ nous nous rendons dans une école où est enseigné le français. C'est Narina (*) l'organisatrice de notre voyage qui nous a proposé cette visite. Nous sommes attendus par deux enseignantes qui ont préparé un accueil très sympathique avec leurs élèves : chants en ouzbek et en français, poêmes, sketches. C'est une rencontre chaleureuse. A SHAKHRISABZ nous découvrons ce qu'il reste du palais. Ici les constructions n'ont pas été restaurées comme à Samarcande, elles ont seulement été consolidées pour les stabiliser, ce qui leur confère une authenticité que n'ont pas les sites que nous avons visités jusqu'à présent.

Le troisième jour à Samarcande est consacré à la visite d'une nécropole qui regroupe un nombre important de mausolées et nous terminons par le marché central très animé et pittoresque.

A plusieurs reprises nous avons été abordés par des lycéens ou des étudiants qui voulaient perfectionner leur pratique de l'anglais. Ils y étaient visiblement poussés par leurs professeurs. Nombreux selfies.

Des villes où nous avons séjourné, c'est à Samarcande que la circulation est la plus anarchique : conduite nerveuse, "chacun pour soi", on se faufile à tout prix. J'aurais eu bien du mal à conduire dans ces conditions. Hors des villes ce n'est pas mieux : on double à gauche ou à droite, sans notion de distance de sécurité. Cependant nous n'avons été témoins d'aucun accident. Ce sont des as du volant ! Les femmes ne conduisent pas, ou si peu.

Nous reprenons la route sous la pluie en direction de TASHKENT. Nous déjeunons en cours de route dans un village qui s'est spécialisé dans la production de poissons frais ou fumés, carpes et silures.

(*) Narina était notre interlocutrice locale pour l'organisation de ce voyage via la société française EVANEOS. Elle parle un très bon français ce qui a facilité les échanges avec Hélène pour préparer ce voyage. Nous l'avons rencontrée dans son agence à Samarcande, elle nous a accueillis très chaleureusement.