OUZBEKISTAN avril 2019
KHIVA

Arrivée le 13 avril à 6 heures du matin après une nuit écourtée . Dilmurod, notre chauffeur, nous attend à l'aéroport. Il nous offre deux pains en signe de bienvenue. Nous commençons notre circuit par KHIVA à l'ouest du pays, région du Khorezm.

La vieille ville apparait subitement, ceinturée de magnifiques remparts de briques crues et pisé, la région n'ayant pas de pierres... Nous arrivons à l'hôtel pour prendre le petit déjeuner et sans avoir le temps de nous reposer nous partons visiter la vieille ville en compagnie de Zamira notre guide francophone. Ce n'est pas évident de suivre les explications quand on ne connaît pas grand chose de l'histoire mouvementée de cette région qui a subi plusieurs invasions à commencer par celle d'Alexandre le Grand. Aujourd'hui il reste de magnifiques mosquées, d'anciennes madrasas (ou médersas, écoles coraniques), des palais, tous décorés de faïences bleues.
Au 19e siècle plusieurs de ces bâtiments ont été pourvus d'auvents soutenus par d'étonnantes colonnes richement sculptées faites dans des troncs d'ormes provenant de Russie. Le tout est en excellent état grâce à une restauration que l'on doit aux Soviétiques. Certains estiment qu'ils en ont fait un décor d'opérette...

Le lendemain nous quittons KHIVA en direction de l'est. La campagne est une succession de terrains parfaitement plats et les champs ressemblent à des terrains de foot : on y cultive du blé puis du riz. L'eau est abondante, amenée par d'importants canaux à partir de l'Amou Darya.
Mais nous quittons cette région verdoyante et rapidement commence le désert que nous allons traverser sur 300 km. De temps en temps une station service avec une possibilité de restauration. La route à quatre voies est en assez bon état, mais plus on avance plus elle se rétrécit et se dégrade. Les véhicules louvoient pour éviter les nids de poule (nids d'oies plutôt). Doubler un camion qui zigzague est hasardeux ! Notre chauffeur est plus hardi que je ne l'aurais été.
Nous faisons un pause déjeuner avec des brochettes d'agneau au menu : coût 50 000 sums pour trois. Comme un euro vaut 10 000 sums, cela ne fait que 5 euros. Avec cette monnaie on se retrouve avec des liasses de billets et on a peur de se tromper d'un zéro.

La route s'améliore petit à petit, nous approchons de BOUKHARA que nous atteignons dans l'après-midi.

 

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