BOUKHARA
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BOUKHARA est notre deuxième étape. Nous atteignons l'hôtel par une ruelle étroite et défoncée. Nous sommes rassurés car l'intérieur est agréable et le personnel nous accueille en français. Rukhangis, notre guide, nous y attend, elle parle très bien français, sans accent. Elle nous confie ses deux nièces pour qu'elles s'exercent à parler anglais. Il s'agit d'une famille tadjik comme on en croisera souvent. Elles ont 18 et 20 ans, nées en Ouzbékistan, mais ne parlent pas ouzbek. Elles font leurs études dans des établissements russes.

Notre visite de BOUKHARA se fait malheureusement sous une pluie tenace. C'est une ville de pélérinage et nous croisons de nombreux Ouzbeks et Tadjiks endimanchés venus en famille sur les lieux saints. Comme nous, ils en profitent pour visiter la ville. Beaucoup nous font un signe d'amitié, veulent savoir d'où nous venons, prennent une photo avec nous. Une femme nous a même offert un pain, qui s'est ajouté à ceux de notre chauffeur. Nous n'arrivons pas à les écouler, on ne sait pas qu'en faire.

Notre visite commence par un très ancien mausolée, sans faïences, ce sont les briques qui forment un décor géométrique. Puis nous allons voir le marché, pittoresque bien sûr : tenues chatoyantes des marchandes, variété des produits. C'est une fois de plus la viande qui attire notre attention : à l'air libre, sur les frigos plutôt qu'à l'intérieur. Puis ce sont de magnifiques mosquées et madrasas. Mais le plus imposant c'est la citadelle de l'Emir. Erigée sur une colline créée artificiellement, ceinturée de remparts. La population excédée par la cruauté de ces émirs a fait appel aux Russes qui, en 1920, ont bombardé la citadelle, chassant l'émir.

Le lendemain nous poursuivons la visite à l'extérieur de la ville. Nous nous rendons aux lieux saints qui rassemblent le mausolée de Nakhchbandi, un homme sage qui vécut au XIVe siècle. On y trouve les tombes d'autres hommes estimables, une grande mosquée et une source miraculeuse bien sûr...
L'après-midi, la pluie ayant cessé, nous flânons dans le centre ancien, prenant plaisir à observer les passants.

Et la nourriture ? Pas très variée : en entrée un assortiment de salades : carottes et betteraves rapées, spaghettis, chou, concombre... En plat principal : souvent une soupe bien garnie (carottes, pois chiches, morceaux de viande...) ou bien un ragout de pommes de terre, carottes, viande. Des raviolis garnis de viande (et de dés de gras) cuits dans du bouillon et bien sûr le pilaf : riz avec un peu de pommes de terre, de carottes et des morceau de viande. En dessert, quand il en a, des baklavas quand on a de la chance mais le plus souvent des gaufrettes ou des biscuits. Et des bonbons, comme en Russie. Thé vert d'office.