conclusion

De ces deux semaines passées en Jordanie nous gardons le souvenir d'un accueil chaleureux. Comme vous avez pu le lire nous avons été touchés par les rencontres avec des groupes de lycéennes enthousiastes. A de nombreuses reprises des jeunes, en groupe ou isolés, nous ont manifesté des marques de sympathie. Souvent on nous a demandé de les prendre en photo ou de nous prêter à des selfies. Sans jamais nous demander quoi que ce soit en contre-partie, comme cela se fait ailleurs. De la part d'adultes aussi nous avons eu des témoignages de sympathie désintéressée. Nous avons aussi été arrêtés à plusieurs reprises par des militaires qui contrôlent le trafic routier. On nous a demandé de présenter les passeports et autres documents. Mais avant que nous ayons le temps de les trouver, on nous a laissé repartir quand nous avons dit que nous étions Français, avec un grand sourire de bienvenue.

Il faut aussi parler de la nourriture : houmous (purée de pois chiches) ; il nous arrive d'en manger en France, c'est bon, mais matin, midi et soir c'est lassant... Systématiquement aussi des tomates et concombres en salade, avec poivrons et oignons, olives, bien assaisonnés. Et puis des viandes en sauce : poulet, viande rouge (boeuf, mouton ?) souvent accompagnées de riz bien préparé. Le pain est sous forme de galettes qu'on utilise, en principe, en guise de fourchette. Mais les occidentaux ont droit à des couteaux et fourchettes. Et puis les produits lactés : de très bons fromages blancs et du yaourt onctueux. Peu de fruits à part les dattes, mais nous avons acheté de très bons melons d'eau. Pas de desserts particuliers à part la halva (prononcer ralva) à base de sésame et de pistaches qui rappelle le turrón espagnol. Pas de porc bien sûr, ni d'alcool, même dans de grands hôtels. Sauf à Madaba, notre dernière étape, qui est une ville avec une proportion de chrétiens (1/3) plus élevée qu'ailleurs.

Circuler en Jordanie est une épreuve pour un Français provincial : il faut être très vigilant car le Jordanien se croit seul sur la route : il s'arrête et démarre sans prévenir, ignore les stops, double par la gauche ou la droite... Comme il ne respecte pas non plus les limitations de vitesse la route est parsemée de nombreux ralentisseurs, pas toujours signalés, il faut donc être très attentif et repérer aussi d'éventuels nids de poule. Sans GPS je ne sais pas comment nous aurions pu circuler, en particulier dans les environs d'Amman où les routes changent souvent de direction pour contourner de nombreuses collines. Bien sûr il y a des panneaux indicateurs, souvent rédigés en alphabet latin, mais d'un carrefour à l'autre le suivi n'est pas garanti et puis de nombreux panneaux ont servi de support à des affiches (électorales ?) qui sont visiblement là depuis longtemps. Merci GoogleMaps.

 

<  page 3