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GEORGIE
du 9 au 23 septembre 2020
    

Partira ? partira pas ?
Le 1er septembre la Géorgie a entre-ouvert ses frontières pour de rares pays dont la France. Notre vol aller devait se faire avec une correspondance à Amsterdam. Les Pays Bas n'étant pas parmi les élus, il a fallu trouver un vol direct, mais deux jours plus tard que prévu et retour un jour plus tôt. Il a donc fallu compresser le programme.

Cette fois encore c'est Hélène qui a organisé le voyage. Il est prévu de passer quatre jours à Tbilissi, pour visiter la ville. Puis nous laisserons la capitale pour visiter des régions plus éloignées. Initialement il était prévu d'utiliser les transports publics pour nos déplacements, mais le Covid nous a fait changer d'avis et choisir la sécurité en faisant appel à l'agence locale "VisitGeorgia" pour nous déplacer en voiture avec guide et chauffeur. C'est la formule que nous avions déjà choisie en Ouzbékistan.

Tbilissi

Contrôle de la température avant l'embarquement puis un autre à l'arrivée. Heureusement pas de fièvre sinon nous aurions passé nos deux semaines en Géorgie confinés ! Vol avec Air France sans problème. Mais la compagnie innove : le traditionnel plateau repas est remplacé par un ballotin contenant un micro-sandwich, une dosette de salade de macaronis, une madeleine et un mini-yaourt. En raison du covid nous dit-on. J'ai eu une conversation très instructive avec mon voisin de siège : un jeune ingénieur français qui se rendait en Géorgie où son entreprise installe des câbles de téléphériques et remontées mécaniques. Il était chargé de la réalisation des épissures de ces câbles d'acier. Pour en savoir plus sur sa société : cliquez ici.

Logement pour quatre jours dans un studio spacieux niché dans un vieux bâtiment comme il y en a tant dans la vieille ville, décrépis, délabrés, éprouvés par de fréquents tremblements de terre. Cela nous rappelle le centre historique de La Havane. Ces immeubles ont eu leur époque glorieuse. Mais il aurait fallu les entretenir, ce n'était pas le souci des soviétiques...

Premier jour : nous passons une bonne partie de la journée à parcourir les quartiers sud de la vieille ville, adossés à la colline de la forteresse, montant et descendant par des escaliers et des rues abruptes. Nous rentrons satisfaits mais fourbus, il fait chaud !

Vous avez remarqué le drapeau ? Au centre la croix de Saint Georges et les quatre plus petites évoquant les quatre évangiles. Auriez-vous deviné ?

Deuxième jour : nous changeons d'époque et parcourrons des quartiers des 19 et 20e siècles. L'artère principale est l'avenue Rustaveli, considérée comme les "Champs Elysées" de Tbilissi. On y trouve des bâtiments datant de l'époque ottomane, de la domination Russe impériale, puis nouveau style avec la domination Russe soviétique. De ci de là apparaissent des constructions contemporaines aux façades de verre comme dans les pays occidentaux.
La circulation est dense mais fluide et le plus surprenant pour nous est que depuis un jour et demi que nous parcourons la ville nous n'avons encore vu aucun feu de circulation ! Nous dévouvrirons les premiers au retour vers notre logement, cinq en tout, pour une avenue de 2km de long. Nous sommes bien reçus par les Géorgiens rencontrés, sans doute heureux de voir revenir quelques rares touristes, étonnés qu'Hélène, une Française, leur parle en russe. Mais aux terrasses des bars et restaurants la plupart des tables sont vides. Personne dans les magasins de souvenirs non plus.
Nous faisons un détour pour monter à la cathédrale orthodoxe de la Sainte Trinité que nous avions vue de loin la veille, dominant la rive gauche de la Koura. Elle est de construction récente (post soviétique), curieusement ceinturée de remparts. Sans doute desservie par sa hauteur exceptionnelle, elle n'a pas l'atmosphère intime habituelle aux églises orthodoxes. En rentrant nous passons par une rue bordée de nombreuses petites boutiques formant un véritable marché permanent. Des prix imbattables : fruits et légumes entre 25 et 50 centimes le kg !

Troisième jour : pleins de courage nous décidons de monter à la forteresse qui nous nargue depuis que nous déambulons dans Tbilissi. La montée est raide mais moins longue que prévu. Nous pénétrons dans l'enceinte pour atteindre les remparts par des sentiers rocailleux. La citadelle est plus intéressante vue d'en bas que de l'intérieur. Mais nous sommes récompensés de nos efforts par la vue exceptionnelle sur Tbilissi (photo panoramique).
Nous rejoignons le jardin botanique en contre-bas pour redescendre vers la ville. Cadre agréable dans un vallon où se faufile un ruisseau qui jaillit d'une cascade (photo). Puis flânerie dans les quartiers sud.

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