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GEORGIE - 2
    

Dimanche 13 : notre guide Lia et notre chauffeur Niko viennent nous chercher. Lia a fait quatre ans d'études en France, elle parle parfaitement français et nous donne beaucoup d'explications. Nous quittons Tbilissi vers l'est. Nous atteignons une région de plus en plus vallonnée qui nous rappelle tout à fait des paysages français, on pourrait se croire dans la Drôme.
Premier arrêt au monastère de Bodbe où se trouve la tombe de Sainte Nino, très estimée en Géorgie pour avoir contribué à son évangélisation au 5e siècle.
Seconde étape pour visiter le village fortifié de Signagui ceinturé de plusieurs km de remparts intégrant 27 tours ! Dans l'après-midi nous nous arrêtons pour visiter le château fort de Gremi. Lia nous donne des explications pour nous aider à mieux comprendre l'histoire mouvementée de la Géorgie qui fut la convoitise de ses voisins (iraniens, turcs, mongols, russes...) elle-même partagée entre duchés rivaux.
Puis visite de la propriété d'une riche famille de diplomates qui a beaucoup favorisé le développement des arts.
Mais les meilleurs souvenirs de cette journée resteront nos rencontres avec des géorgiens : d'abord pour déjeuner chez une famille très sympathique dont la femme parle parfaitement français. C'est notre premier repas à base de plats typiquement géorgiens, que nous apprécions bien. Deuxième rencontre avec un viticulteur tout aussi sympathique qui nous explique la méthode de vinification dans des jarres. Le raisin est versé broyé dans des jarres où il reste plusieurs mois avant de recueillir le jus qui séjourne encore quelques mois en jarres. Sans aucun apport. C'est un passionné, fier à juste titre de son vin bio. Il en produit peu mais en exporte aux Etats-Unis, en Allemagne et en Chine.

Lundi 14 : longue route vers le nord, près de la frontière russe. Nous repassons par Tbilissi pour prendre la "route militaire", surtout commerciale aujourd'hui, car elle est empruntée par de nombreux camions internationaux qui peinent à gravir les pentes. Route dangereuse, mais Niko conduit prudemment et se signe à chaque passage devant une église. Nous nous arrêtons à plusieurs reprises comme le montrent ces photos.

Mardi 15 : matinée consacrée à une randonnée de plus de 3 heures pour atteindre une église haut perchée. Nous traversons des villages authentiques bâtis avec des murs de pierres sèches, plates (schistes). Vaches et cochons déambulent dans les ruelles. Et puis, en voiture, nous poussons jusqu'à la frontière d'Ossétie du sud, porte d'entrée en Fédération de Russie. Une file importante de camions attend à l'entrée de l'étroit défilé où est situé le poste frontière. A proximité immédiate nous allons voir une église (de plus) récemment construite grâce aux largesses de ce même milliardaire dont nous avons déjà parlé. Mais nous sommes accueillis par un laïc fort sympathique qui nous fait visiter la bibliothèque et le cellier des moines où nous dégustons un vin ambré fort apprécié. Mercredi 16 : nous reprenons la "route militaire" en sens inverse en direction du sud. Nous traversons la Géorgie centrale qui paraît plus aride. Nous nous arrêtons dans la ville de Gori lieu de naissance d'un célèbre personnage. Réponse dans les photos. A proximité nous allons découvrir une importante ville troglodyte successivement occupée par des civilisations payennes, romaines, chrétiennes. Puis nous nous engageons dans une vallée verdoyante qui nous rappelle beaucoup les Alpes, elle s'élargit de plus en plus, de moins en moins verdoyante. C'est une importante voie d'accès qui fut empruntée par les Turcs pour envahir la Géorgie.
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