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séjour à Cuba - 3

 

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Baracoa :

A la pointe est de Cuba nous atteignons Baracoa après avoir franchi un col par une pittoresque route montagneuse interminable. La ville s'étire le long de la mer. La région a été durement touchée par un ouragan exceptionnel en octobre dernier. Cela explique sans doute le mauvais état des routes. Les plantations ont beaucoup souffert, il faut les reconstituer : bananes, cocotiers, cacao, café, goyaves... La ville est moins bruyante que Santiago, nous y dormons mieux. Moins polluée aussi car il y a peu de véhicules à moteur, surtout des vélos, vélos-taxis et carrioles à cheval.

         

       

       

     

Vendredi 10 : Andres notre sympathique logeur nous conduit, par une piste de 30 km, à une plage idyllique quasiment déserte. Bain dans une eau turquoise. Le soir nous célébrons notre 53è (!) anniversaire de mariage avec coctails et langouste évidemment. La soirée est très animée : tout Baracoa s'est donné rendez-vous sur la place centrale. Ambiance musicale évidemment. Les filles ont mis leurs mini-jupes ou leurs pantalons les plus moulants pour mettre en valeur leurs rondeurs cubaines.
Et samedi nous reprenons la route en sens inverse, 320 km en près de 8 heures. Et nous arrivons à : Bayamo.

Cuba pratique : pratique ?
Il y a deux monnaies utilisées simultanément et officiellement : le CUC qui est la monnaie convertible et le CUP ou monnaie nationale, qui vaut 20 ou 25 fois moins (selon le commerçant) utilisée pour les petits achats courants.
Pour le courant c'est pareil : 110 v mais il y a parfois aussi des prises en 220 v.
Pour les rues aussi : certaines ont deux noms utilisés par les uns ou les autres. Les adresses sont localisées par l'intersection de deux, voire trois rues. L'adresse de notre hébergement à Camaguey était inconnue de notre GPS et ne figurait sur aucune de nos cartes. Nous avons demandé à un vélo-taxi de nous y conduire : on nous avait donné l'ancien nom de la rue...
Pour les commerces aussi on est un peu dérouté : il n'est pas toujours facile de savoir ce qu'on y vend. Les libre-services ont un choix très limité de produits. Trouver de l'eau ou du pain est parfois compliqué.

Conseil : il y plus de photos que les vignettes affichées. Pour les voir toutes, utiliser les flèches.