Santiago de Cuba :

ville plus typiquement caraïbe avec des constructions basses simples et moins dégradées que ce que nous avons vu à La Havane. Il y fait plus chaud. Ville plus bruyante aussi : klaxons stridents, cris des marchands ambulants, roulement des charriots et dans la chambre bruits de la rue, ronflements de la clim, du frigo... Et bien sûr la musique partout.
Il y a encore de vieilles américaines mais les plus belles sont à La Havane. Il y a beaucoup de minibus des années 50 qui sillonnent la ville à vive allure en fumant et klaxonnant. Il y a aussi des 404 et j'ai vu une 4cv ! Sur le port et dans les quartiers bas il y a des vélo-taxis utilisés aussi bien par des touristes que par les cubains. Ils ne peuvent pas s'aventurer dans le centre qui est construit sur des collines qu'on atteint par des rues assez abruptes. Il y a aussi des petites carrioles tirées par un cheval. Et des motos.

           

         

Le premier jour nous faisons un tour en vélo-taxi : il nous conduit au cimetière où se trouve le mémorial des héros des révolutions, et donc la tombe de Fidel Castro. C'est à Santiago qu'il a lancé son action révolutionnaire. Nous assistons aussi à la relève de la garde au son d'une puissante sono. Les visiteurs déposent une rose devant sa tombe.

Nous visitons une riche demeure coloniale du 16è siècle. Elle a été bâtie par un certain Velasquez, conquistador devenu premier gouverneur de Cuba. Une fonderie d'or avait été installée au rez-de-chaussée, la première des colonies espagnoles.

Le coeur de la ville est une place dominée par la cathédrale, à proximité de notre hébergement. Nous nous y arrêtons à plusieurs reprises en prenant le temps d'observer les cubains, et les touristes aussi. C'est l'occasion d'engager des conversations. C'est aussi l'endroit où nous pouvons nous connecter à internet, après nous être procuré une carte à la poste, sur présentation du passeport.

Nous rencontrons de temps en temps des européens d'âge mûr accompagnés d'une charmante cubaine. Une fois je suis resté attendre Hélène devant un magasin. En une dizaine de minutes j'ai eu quatre essais d'entrée en contact... J'ai résisté à la tentation. Mais nous avons aussi vu des européennes accompagnées d'un beau cubain, plutôt noir.

Après trois jours passés à Santiago nous prenons notre voiture de location et cap à l'est vers notre prochaine destination : Baracoa, via Guantanamo. Mais les panneaux indicateurs n'indiquent que les lieux de proximité immédiate... Heureusement nous avions chargé sur le téléphone une application avec une carte de Cuba et guidage par GPS. Encore fallait-il en maîtriser le fonctionnement... ce qui nous a valu un quart d'heure d'errance. Agréables surprises : la route est en meilleur état que prévu, on peut rouler à 70 et puis nous sommes presque seuls, nous rencontrons de temps en temps un camion, un car. A l'approche des agglomérations apparaissent les vélos, vélos-taxis et les carrioles hippomobiles.

Conseil : il y plus de photos que les vignettes affichées. Pour les voir toutes, utiliser les flèches.

séjour à Cuba - 2

 

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