séjour en Thailande (1/6)

Vol de Paris à Bangkok :

7 heures jusqu'à New Delhi, escale de 3 heures, puis 4 heures jusqu'à Bangkok. C'est notre premier voyage à bord d'un Dreamliner (Boeing 787) d'Air India. Nous apprécions son confort : l'espace entre les sièges est satisfaisant. Les écrans vidéo individuels offrent un grand choix : musique, jeux, documentaires, et nombreux films genre bollywood et sitcom dont les passagers sont friands. Ils sont aussi grands amateurs de whisky ! Une découverte : les hublots s'obscurcissent quand le soleil apparaît et vont jusqu'à prendre une teinte bleu nuit . Le lever de soleil sur l'Afghanistan est magnifique.

L'arrivée à Bangkok

Hélène avait lu que l'utilisation d'un taxi présentait certains risques pour les touristes étrangers : resquille à la file d'attente, tarifs fantaisistes... Il fallait donc se montrer vigilant. D'abord se faire rédiger l'adresse de l'hôtel en écriture thaï. Pour la queue pas de problème : queue canalisée, resquille impossible : on nous délivre un ticket qui nous attribue un emplacement où nous attend un taxi. Jusque là tout va bien. Mais il ne sait pas trop où se situe l'hôtel... Nous partons mais quand nous demandons qu'il mette le compteur il prétend ne pas en avoir et demande 700 baths pour la course. Nous menaçons de descendre, il finit par relever le volet qui cachait le compteur… On part. Il faut payer l'autoroute. Il demande 75 baths. Dans le doute nous demandons à payer nous mêmes : c'est 25 baths… Nous parcourons plus de 50 km. Il ne trouve pas l'hôtel, il doit téléphoner pour avoir des explications. Il est vrai que l'entrée n'est pas facile à trouver, sous l'autoroute aérienne ! Coût total 475 baths (moins de 12 euros). Hélène est satisfaite. Pas facile à trouver cet hôtel qui a pourtant 24 étages et une entrée monumentale. Mais pourquoi le taxi n'a-t-il pas utilisé son GPS ? Parce que les Thailandais n'en ont pas : le pays n'est sans doute pas cartographié et je ne vois pas comment on pourrait le faire car dans Bangkok il y a des routes superposées, le GPS aurait du mal à savoir à quel étage la voiture se trouve…

L'hôtel

Notre chambre au 15e étage est orientée au nord, ce qui est un avantage appréciable car le soleil ne la chauffe pas. Nous pouvons donc couper la climatisation pendant la nuit. Mais alors elle ne couvre plus le bruit de l'autoroute, qui est cependant très étouffé donc peu gênant. L'hôtel n'est pas au centre de Bangkok.

Premier jour de contact avec la ville

Ce premier jour on nous propose de nous conduire au centre, gratuitement ! Mais il y a bien sûr une condition : accepter de s'arrêter dans une bijouterie. C'est d'accord. Un minibus de la bijouterie vient nous prendre, une armée d'hôtesses accueille les nombreux touristes qui débarquent amenés comme nous par une noria de minibus. Une charmante hôtesse francophone nous prend en charge et nous accompagne pendant la visite, sans essayer de nous vendre les très nombreux bijoux exposés. Il s'agit surtout de rubis et de saphirs produits en Thailande. Après avoir été déposés dans un grand quartier commercial nous nous déplaçons en métro (aérien lui aussi) pour atteindre le fleuve et prendre un bateau bus pour avoir un aperçu de la ville historique. On aperçoit les toits richement décorés de plusieurs temples. Mais en arrière plan de nombreux buildings rivalisant de hauteur et d'originalité. Après une marche dans le quartier du Grand Palais il nous faut regagner l'hôtel : la gare est encore loin alors nous demandons à un "tuk tuk" de nous y conduire. Les tuk tuk sont, comme au Cambodge des triporteurs qui font office de taxi et peuvent se faufiler aisément dans le flot des voitures. Nous prenons le premier train qui nous ramènera près de l'hôtel. Prix du billet : 2 baths, soit 5 centimes d'euro, pour un trajet de 25 min. En comparaison le métro est hors de prix (autour de 1 euro selon le nombre de stations). Pour le bateau bus c'est 15 baths (~40 centimes). Nous rentrons fatigués par le décalage horaire, par la chaleur, par les bruits de la circulation.

           

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