Nos amis russes, Lada et Anatole souhaitaient nous revoir, mais où ? Pas en Russie où je ne remettrai plus les pieds depuis que Poutine a voulu envahir l'Ukraine, pas en Europe où il leur est devenu difficile d'accéder. Ils nous ont donc proposé de nous rencontrer en Arménie, terrain neutre. Nous avons accepté car nous ne connaissions pas encore ce pays. Nous avons passé une semaine à Erevan, d'où nous avons fait quelques visites à proximité.
A Erevan (ou Yerevan) mieux vaut savoir parler russe : tout arménien saura vous répondre dans cette langue, plus facilement qu'en anglais. De plus on entend beaucoup parler russe dans la rue : de nombreux touristes
mais aussi de braves citoyens qui s'y sont réfugiés pour se soustraire au régime poutinien et le risque de mobilisation.
Le Haut Karabagh
vient d'être récupéré par l'Azerbaïdjan et les deux tiers de ses habitants se sont réfugiés en Arménie. Nous pensions arriver dans un pays sous tension, mais pas du tout nous n'avons vu qu'un point de collecte destiné aux réfugiés, seul signe évoquant ce drame. Sont-ils indifférents, résignés ?
EREVAN :
En dehors d'EREVAN nous visitons des sites à une heure de route en utilisant des "mashruts" :
taxis collectifs d'une vingtaine de passagers, comme en Russie. On y côtoie des Arméniens et des routards.
C'est pratique et beaucoup moins cher
que les circuits organisés pour touristes.